Là où la musique rencontre la médecine.
ARTISTIC DIRECTION
DIRECTRICE ARTISTIQUE & CHEFFE
VÉRONIQUE LUSSIER
Dotée d’une approche très sensible de la musique, Véronique Lussier dégage dans sa direction d’orchestre une intensité émotionnelle qu’elle transmet avec passion et énergie aux musiciens et au public. Elle est reconnue comme une personne dynamique, rassembleuse, créative, rigoureuse et polyvalente.
Véronique est titulaire d’un Doctorat (D.Mus.) en Direction d’orchestre de l’Université de Montréal sous la tutelle des maestros M. Jean-François Rivest et M. Paolo Bellomia. Également, elle détient une maîtrise (M.Mus.) en Direction chorale de l’Université de Sherbrooke avec M. Robert Ingari ainsi que d’un Baccalauréat en Piano classique & Pédagogie de l’Université du Québec à Montréal avec M. Pierre Jasmin.
Elle fut récipiendaire d’une bourse d’excellence de fin d’études doctorales (2018) de la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l’Université de Montréal (FESP), lauréate d’une bourse d’excellence Perras, Cholette & Cholette, du Fonds Les Amis de l’Art, de la SAÉ, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), du Conseil des Arts du Canada (CAC) ainsi que l’appui de M. Roger Dubois du Groupe Canimex et de M. Jacques Marchand de LCI Éducation.
Véronique a été fondatrice, directrice artistique et cheffe d’orchestre du Projet Ambassadeur de l’Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL). Ce projet de plusieurs concerts de musique classique et populaire avec multimédia, en collaboration avec le Développement des publics de la musique au Québec (DPMQ), a permis de contribuer au rayonnement de la culture, à la démocratisation de la musique classique, à la revitalisation du patrimoine historique de plusieurs municipalités ainsi que de mettre en lumière de nombreux artistes dont plusieurs de la relève. Son investissement fut entièrement dédié à la communauté dans toutes les sphères économiques, culturelles et politiques.
Elle est directrice artistique et cheffe attitrée de I Medici di McGill Orchestra et cheffe invitée avec plusieurs orchestres, festivals, événements et écoles de musique dont Orchestre symphonique d’Ottawa (OSO), Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), Orchestre de chambre de Montréal (OCM), Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL), Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS), Sinfonia de Lanaudière, Bradyworks Productions, Festival Classica, Cirque Éloize, Nouvel Ensemble Moderne (NEM), Concerts-bénéfice Institut du Cancer de Montréal (ICM), Ottawa University Pops Symphony Orchestra, Festival Montréal/Nouvelles Musiques (MNM), Orchestre symphonique de l'Université de Montréal (OUM), Chambristes de la Montérégie, Conservatoire de musique Montérégie (CMM), École Vincent-d’Indy, Festival Stella, Orchestre des Jeunes de l’UdeM, etc. Également, elle a été cheffe assistante au National Music Festival (NMF), Jury des Prix Opus et a dirigé une trame musicale dans le film « Arrival » du cinéaste Denis Villeneuve.
Son expérience de la pédagogie musicale en milieu scolaire, ses conférences et les Projets Steinberg pour l’Orchestre Symphonique de Montréal (OSM) et l’Université de Montréal (UdeM) lui confèrent une profonde conviction de la portée multidimensionnelle et bénéfique de la musique.
À l’international, elle a dirigé le Plovdiv Philharmonic Orchestra (Bulgarie), le Bohuslav Martinu Philharmonic Orchestra (République Tchèque), l’Orchestre de chambre de Boulder (États-Unis) et a œuvré avec les maestros Johannes Schlaefli, Kirk Trevor, Tomas Netopil, Donald Schleicher, Lawrence Gohan, Michael Charry, Yoav Talmi et Peter Csaba.
FONDATEUR & DIRECTEUR
Dr. ANTE L. PADJEN
Imaginez un orchestre dont la moitié des membres peuvent réciter le serment d'Hippocrate aussi facilement qu'ils peuvent jouer une gamme. C'est le cas d'I Medici di McGill, l'ensemble montréalais composé de médecins et d'étudiants en médecine, d'avocats, de dentistes, d'ingénieurs, de biochimistes, de physiciens et d'océanographes. "Même les musiciens qui ne sont pas médecins en ont sûrement visité un.e au cours des deux dernières années. De cette façon, nous maintenons le lien médical", plaisante Ante Padjen, fondateur et altiste d'I Medici.
Padjen, neuropharmacologue à l'Université McGill, s'anime lorsqu'il parle de son orchestre. Dans son bureau situé au 13e étage du bâtiment médical de McGill, il consulte des albums qui remontent à la conception d'I Medici en 1989. Pendant ce temps, à la réception, la secrétaire et son ordinateur essaient de trouver de l'espace parmi un clavecin et une contrebasse adossés à des classeurs.
La vie musicale de Padjen a commencée en Croatie à un très jeune âge. Son père, un violoniste amateur, l'a envoyé à l'école de musique, qui lui offrait trois heures par jour d'une éducation immensément formatrice. Grâce à un professeur de théorie avant-gardiste, le professeur Elly Basic, qui a fait abstraction des pratiques traditionnellement rigides de la pédagogie musicale, Padjen a acquis une grande appréciation de la musique et a découvert son propre talent naturel : "On nous a appris à croire que la musique est quelque chose que chaque enfant est capable de faire", dit-il. "C'est une capacité innée". Plus tard, Padjen a étudié l'alto avec le professeur Miroslav Miletic, qui était également compositeur.
À l'âge de quatorze ans, un événement surprenant a conduit Padjen de la voie musicale à la voie médicale. Atteint de tuberculose, il a été confiné dans un sanatorium pendant 600 jours. Le hasard lui a donné un camarade de chambre qui était médecin, ce qui a déclenché chez Padjen un enthousiasme vorace pour la médecine. Au bout de deux ans, il quitte l'hôpital avec l'envie de poursuivre une carrière médicale. Pendant ses études de médecine, à l'âge de 18 ans, il forme l'orchestre des Jeunesses musicales de Zagreb. Mais lorsqu'on lui propose un stage à la prestigieuse académie d'été d'Orford, Padjen se rend plutôt à Genève, où il fait des accouchements pour sa formation médicale.
Passant de Zagreb à Édimbourg, puis à Washington et au Texas, Padjen est finalement tombé amoureux de Montréal, reconnaissant qu'il pourrait y fonder une famille et profiter du mode de vie qu'il avait envisagé pour lui-même... "Et puis, bien sûr, il y avait McGill", ajoute-t-il. Formant rapidement des quatuors à cordes avec des collègues talentueux de la Faculté de médecine, M. Padjen a finalement décidé de fusionner ces quatuors pour former ce qui allait devenir I Medici di McGill en 1989, sous la direction de Wanda Kaluzny.
Au cours des 34 dernières années, Mme Padjen a eu le plaisir de voir passer plus de 500 musiciens de tous âges et de toutes spécialités médicales. "Récemment, j'ai reçu une lettre d'un étudiant, un gars très intelligent qui avait plusieurs options pour étudier la médecine. Il a choisi McGill pour pouvoir jouer dans I Medici", raconte-t-il.